C'est le Pérou ici
C'est en remontant vers le Pérou que notre équipe fait halte à Copacabana, charmante ville touristique bordée par le Titicaca. J'en profite pour préciser tout de suite que vous ne nous verrez pas en tutu kaki sur le lac, déjà parce qu'on avait pas le déguisement, ensuite parce que c'est pas drôle.
Malgré l'infestation de la ville par les hippies (encore eux!) et les prix exorbitants de la ville, celle-ci aura su conserver de son charme populaire, nous offrant le plaisir d'un dernier moment de carnaval.
C'est d'ailleurs en écoutant les chanteurs inviter les célibataires à lever les bras bien haut pendant les danses que l'on comprend que l'ambiance carnavalesque touche à sa fin en Bolivie et qu'il nous faut continuer notre route.
La frontière passée, nous prenons la route de Cuzco, le temps d'une halte à Puno qui ne brille pas par la présence de ses distributeurs automatiques.
Pour ceux qui n'auraient pas passé une semaine au lit à manger des gâteaux devant la télé pour se rétablir d'une soit-disant angine attrapée à Oruro, a ville de Cuzco reste une des plus belles villes du voyage. L'architecture coloniale se mêle aux fondations incas pour le plaisir des yeux. Je ne saurez vous en dire plus sur la ville, en revanche je connais le programme télé de la semaine du 27 février par coeur. Un prochain article peut-être.
Notre présence à Cuzco oblige, nous organisons notre ascension vers le Machu Picchu. Deux possibilités : un tour organisé à 150 dollars, ou un colectivo à 10 soles et 6 heures de marches jusqu'à Agua Calientes, antichambre du sanctuaire inca.
Une fois sur place et fiers d'avoir économisé 150 dollar, nous partons fêter la fin de notre trekking (extraordinaire soit dit en passant) dans le restau le plus classe de la ville, tenu par un français, avec pour projet de partir pour le Machu Picchu le lendemain matin. C'était sans savoir le penchant pour l'alcool du patron, qui aura tout fait ce soir là pour pouvoir discuter toute la nuit avec des français "mondialistes" selon son expression. Passé derrière le bar sous ordre du chef, je servais des verres de XO, rhum le plus cher d'Amérique Latine à notre mulet national pendant que je ricardisais mon gosier.
Un bel échec pour le Machu Picchu mais une belle cuite pour pas un rond. Nous passerons le lendemain à manger et à boire assis sur les même chaises en attendant le surlendemain pour l'ascension du Mont Machu Picchu.
En haut, et en faisant abstraction des touristes japonais faisant des photos d'eux en duckface et les doigts en V, c'est la claque. Le sanctuaire est perché sur une montagne à pic, et a conservé son ambiance mystique.
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Crédit :
- Texte : Flo Mambie
- Photo : Mulet
Bon, me revoila parti pour quelques jours de solitude pour une remontée très (trop) rapide jusqu'en Equateur.
Après 3 jours à Lima que seul Ian Dury saurait resumer en trois mots, je suis parti profiter des plages Pacifique du nord du Pérou avant d'arriver en Equateur où tout les clichés du pays te sautent à la gueule : pas de monnaie locale mais des putains de Dollars US, de la chaleur, de l´humidité, de la pauvreté, beaucoup de chaleur, beaucoup d´humidité, de la jungle et des fleuves de plusieurs centaines de mètres de large.
Départ demain pour les USA des Etats Unis d´Amerique du nord où c´est les plus fort du monde tout entier.
Enfin, San Francisco ... où un autre alcoolyte me rejoint pour de nouvelles aventures de tout repos.
Dernière ligne droite.
Tchao frangin...